Tout commence en 1955 au salon de Paris quand Peugeot dévoile la 403 (dessiné dans un style classique par Pininfarina qui initie ici sa collaboration avec le constructeur). Star annoncée de l’événement, elle se fait voler la vedette par l’ovni Citroen DS.
Pour ne pas se laisser distancé, le constructeur réagit et lance cette année-là l’étude de la futur Peugeot 404 berline.
Pour ne pas se laisser distancé, le constructeur réagit et lance cette année-là l’étude de la futur Peugeot 404 berline.
Lors de sa présentation en mai 1960, la Peugeot 404 berline va surprendre le grand public par sa ligne fortement inspiré par le style américain. Sa silhouette est le fruit du carrossier turinois Batista Pininfarina.
Si la 404, à l’instar de la précédente Peugeot 403, est une propulsion avec un essieu arrière rigide guidé, elle adopte désormais des ressorts de suspensions avant hélicoïdaux (ressorts en spirale) à la place du traditionnel ressort transversal à lames présent depuis la 201.
En 1968, nouveau tableau de bord, apparition de compteurs ronds plus lisible pour le conducteur.
Puis en 1969, la Peugeot 404 berline sera dotée de freins à disques à l’avant pour répondre au critique d’un freinage qui manque de mordant.
L’arrêt de la production se terminera en 1975 sur le marché français, mais elle se poursuivra outre-mer (notamment dans la gamme utilitaires) et le véhicule sera produit à 2 885 267 exemplaires.
La 404 Cabriolet |
La ligne élégante avec se décrochage au niveau de la ceinture de caisse est l’oeuvre du carrossier Pininfarina. Il réalise à cette occasion le premier coupé et cabriolet pour la marque au lion.
Le coupé marque également une évolution importante dans la collaboration entre le carrossier et Peugeot car, en plus d’avoir dessiné le modèle, la fabrication des caisses est entièrement réalisée dans l’usine PininFarina à Turin. Le carrossier réceptionne tous les éléments de carrosserie et les assemble. Les caisses retournent à Sochaux pour y recevoir leur mécanique.
A sa sortie, la 404 coupé est uniquement proposé avec le moteur injection de 85 ch. Le cabriolet recevra lui dès le salon de Genève 1962, le 1,6 litre à injection Kugelfischer révélée au même salon un an plus tôt et qui offre 13 ch supplémentaires (160 km/h).
La 404 coupé et la 404 cabriolet bénéficieront d’un léger lifting avec l’apparition de deux optiques supplémentaires intégré dans la calandre.
La version break sort en septembre 1962 sur un empattement allongé de 19 cm. La longueur hors tout est augmentée de 16 cm par rapport à la berline.
Extérieurement, une longue troisième glace arrière surmonte une aile développée en porte-à-faux par rapport au train arrière.
1965 : les breaks adoptent le moteur diesel 1948 cm3.
La version familiale peut quant à lui recevoir sept personnes quand le break est limité à 5.
Leur production s’arrêtera en 1971 au profit de la 504 break.
La 404 Utilitaire remplace alors la 403 « U8 » à partir de juillet 1967. Avec une réputation qui dépassera les frontières, elle sera assemblée en France jusqu’à l’été 1988.
Elle reprend la base de la Peugeot 404 et, est déclinée en plusieurs variantes : bennes, isotherme ou ambulance entre autres.
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