Depuis les années 1930, Citroën n'a pas développé la notion de gamme automobile. En 1956, il ne dispose au catalogue que de la DS et de la 2 CV. À cette époque, les bureaux d'étude travaillaient sur un projet de véhicule intermédiaire, le projet AM (M pour milieu de gamme), mais les contraintes techniques et économiques dirigent le projet vers la réalisation d'une "super 2 CV".
L'Ami 6 innove sur le plan sociologique en se présentant sur les documents publicitaires comme la deuxième voiture idéale pour madame. Quant au nom "Ami", il serait né de l'association de l'appellation AM, suite du projet "M", du chiffre "6" correspondant à sa cylindrée et certains avancent l'hypothèse de la proximité avec le mot "amici" (amitié en italien, langue natale de Flaminio Bertoni). En réalité, selon les archives Citroën, le "I" a été ajouté à l'appellation "AM" pour Automobile de MIlieu de gamme.
En avril 1961, l'Ami 6 s'intercale au catalogue entre les populaires 2 CV et les révolutionnaires DS. Pour ce faire, la voiture récupère les meilleurs atouts de ses consœurs : la robustesse et la rusticité de la 2 CV (châssis et mécanique) ainsi que la finition inspirée de la DS (sièges moelleux, volant monobranche, poignées de porte et commandes). La voiture rencontre rapidement le succès, malgré des défauts de jeunesse comme une tôle trop mince, une clenche d'ouverture de malle arrière situé sous la baquette arrière et un équipement spartiate (pas de retours automatique d'essuie-glaces jusqu'en août 1961...), ainsi que l'évacuation de l'eau de pluie accumulée dans la gouttière de toit qui a nécessité deux modifications avant de positionner deux trous à l'aplomb des montants en juillet 1962 (d'abord positionnés au-dessus des essuie-glace ils occasionnaient en cas de forte pluies des ruissellements sur le pare brise ; puis complètement supprimés, des paquets d'eaux se déversaient lors des freinages). Les vitres avant sont coulissantes pour moitié, celles des portes arrière sont fixes jusqu'en août 1961. Les confortables banquettes sont amovibles et peuvent être posées sur le sol (Citröen souhaitait en faire un argument publicitaire puis s'est ravisé). Elle roule à près de 105 km/h et se conduit pied au plancher comme le prévoit le cahier des charges.
Du fait de sa base, on retrouve l'ensemble des caractéristiques de la 2 CV sur l'Ami 6. Les freins sont à tambour sur les quatre roues. Les freins avant ont un diamètre de 220 mm (contre 200 mm sur les 2 CV) avec ailettes de refroidissement et ils sont accolés à la boîte de vitesse. Celle-ci est à 4 rapports tous synchronisés. La transmission aux roues se fait par joints de cardans doubles donc homocinétiques. Les freins accolés à la boîte de vitesses présentent le défaut de ne plus assurer le freinage en cas de casse du cardan, ce qui avait lieu souvent sur les premiers exemplaires.
La carrosserie est entièrement assemblée par boulons. Le toit, d'abord en fibres de verre puis en matière synthétique, est riveté sur la caisse.
En novembre 1964, la gamme s'étoffe d'un break qui dépassera rapidement les chiffres de production et de vente de la berline. L'explication vient autant de sa ligne plus conventionnelle que de son adaptation au milieu rural. Le break possède une aérodynamique meilleure que la berline, dont la lunette inversée qui n'a jamais réellement convaincu crée un tourbillon. Grâce à la nouvelle carrosserie, l'Ami 6 break est selon le slogan de l'époque « le kilomètre confort le moins cher du monde ». Grâce au break, l'Ami 6 est la voiture la plus vendue en France en 1966.
À partir de juin 1966 pour la berline et septembre 1966 pour le break, l'équipement électrique passe en 12 volts au lieu de 6 auparavant, la dynamo fait place à un alternateur. À cette occasion, le tableau de bord change de teinte, il devient partiellement noir et le voyant rouge de charge disparaît. À l'extérieur, les modèles 1967 se reconnaissent par la calandre à barrettes horizontales et la grille d'aération striée de petites barrettes chromées. Début 1968, les feux arrière sont redessinés et regroupés sur un bloc de forme trapézoïdale qui sera adapté sur les 2 CV en 1970 jusqu'à la fin de production.
En mai 1968, à l'occasion d'un changement de moteur (c'est celui qui équipera la future Ami 8) un monogramme Ami 6 en laiton doré apposé sur le rebord de la malle identifie le modèle alors qu'aucun double chevron ne vient confirmer la marque. Toujours en 1968, la gamme est complétée par la version Club (d'abord sur le break puis sur la berline) qui se distingue par ses quatre phares ronds, ses baguette latérales, ses enjoliveurs "gala" et par une finition intérieure plus raffinée et élégante, en particulier dans la teinte Vert Charmille.
Toutes versions confondues, l'Ami 6 fut construite à plus d'un million d'exemplaires. C'est ce modèle, plus que la 2 CV, qui a été concurrencé par la Renault 4 à partir de l'été 1961.
À noter que Mme Yvonne de Gaulle, alors première dame de France, conduisait une berline Ami 6 de couleur blanc carrare.
En avril 1961, l'Ami 6 s'intercale au catalogue entre les populaires 2 CV et les révolutionnaires DS. Pour ce faire, la voiture récupère les meilleurs atouts de ses consœurs : la robustesse et la rusticité de la 2 CV (châssis et mécanique) ainsi que la finition inspirée de la DS (sièges moelleux, volant monobranche, poignées de porte et commandes). La voiture rencontre rapidement le succès, malgré des défauts de jeunesse comme une tôle trop mince, une clenche d'ouverture de malle arrière situé sous la baquette arrière et un équipement spartiate (pas de retours automatique d'essuie-glaces jusqu'en août 1961...), ainsi que l'évacuation de l'eau de pluie accumulée dans la gouttière de toit qui a nécessité deux modifications avant de positionner deux trous à l'aplomb des montants en juillet 1962 (d'abord positionnés au-dessus des essuie-glace ils occasionnaient en cas de forte pluies des ruissellements sur le pare brise ; puis complètement supprimés, des paquets d'eaux se déversaient lors des freinages). Les vitres avant sont coulissantes pour moitié, celles des portes arrière sont fixes jusqu'en août 1961. Les confortables banquettes sont amovibles et peuvent être posées sur le sol (Citröen souhaitait en faire un argument publicitaire puis s'est ravisé). Elle roule à près de 105 km/h et se conduit pied au plancher comme le prévoit le cahier des charges.
Du fait de sa base, on retrouve l'ensemble des caractéristiques de la 2 CV sur l'Ami 6. Les freins sont à tambour sur les quatre roues. Les freins avant ont un diamètre de 220 mm (contre 200 mm sur les 2 CV) avec ailettes de refroidissement et ils sont accolés à la boîte de vitesse. Celle-ci est à 4 rapports tous synchronisés. La transmission aux roues se fait par joints de cardans doubles donc homocinétiques. Les freins accolés à la boîte de vitesses présentent le défaut de ne plus assurer le freinage en cas de casse du cardan, ce qui avait lieu souvent sur les premiers exemplaires.
La carrosserie est entièrement assemblée par boulons. Le toit, d'abord en fibres de verre puis en matière synthétique, est riveté sur la caisse.
En novembre 1964, la gamme s'étoffe d'un break qui dépassera rapidement les chiffres de production et de vente de la berline. L'explication vient autant de sa ligne plus conventionnelle que de son adaptation au milieu rural. Le break possède une aérodynamique meilleure que la berline, dont la lunette inversée qui n'a jamais réellement convaincu crée un tourbillon. Grâce à la nouvelle carrosserie, l'Ami 6 break est selon le slogan de l'époque « le kilomètre confort le moins cher du monde ». Grâce au break, l'Ami 6 est la voiture la plus vendue en France en 1966.
À partir de juin 1966 pour la berline et septembre 1966 pour le break, l'équipement électrique passe en 12 volts au lieu de 6 auparavant, la dynamo fait place à un alternateur. À cette occasion, le tableau de bord change de teinte, il devient partiellement noir et le voyant rouge de charge disparaît. À l'extérieur, les modèles 1967 se reconnaissent par la calandre à barrettes horizontales et la grille d'aération striée de petites barrettes chromées. Début 1968, les feux arrière sont redessinés et regroupés sur un bloc de forme trapézoïdale qui sera adapté sur les 2 CV en 1970 jusqu'à la fin de production.
En mai 1968, à l'occasion d'un changement de moteur (c'est celui qui équipera la future Ami 8) un monogramme Ami 6 en laiton doré apposé sur le rebord de la malle identifie le modèle alors qu'aucun double chevron ne vient confirmer la marque. Toujours en 1968, la gamme est complétée par la version Club (d'abord sur le break puis sur la berline) qui se distingue par ses quatre phares ronds, ses baguette latérales, ses enjoliveurs "gala" et par une finition intérieure plus raffinée et élégante, en particulier dans la teinte Vert Charmille.
Toutes versions confondues, l'Ami 6 fut construite à plus d'un million d'exemplaires. C'est ce modèle, plus que la 2 CV, qui a été concurrencé par la Renault 4 à partir de l'été 1961.
À noter que Mme Yvonne de Gaulle, alors première dame de France, conduisait une berline Ami 6 de couleur blanc carrare.
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